I get back on my trips and go back in Cambodia
Arriving from Vietnam, I don’t have realy choice, I have to go through Phnom Penh, the capital. I still love so much big cities, so I find a nice place to stay with Raphael and Claudi, two german cyclists working for a NGO in Phnom Penh, they live in a small village on the other side of the Mekong river, this place is perfect to avoid crowded places and people while enjoying a stunning river views, just down of the garden. However, I’ll pass quickly there, the next day, I take the direction of Takeo, a hundred km south.
I get back in time. In may 2015, whereas she was still in France, Marion met on her road, Gilles, a french cyclist. Gilles sponsoring a young Cambodian girl in a child care center (Orphans and children from families in difficulty) in Cambodia. Learning that we’ll arrive in Cambodia around christmas, he ask us if we accept to get in the center to give a small gift to his goddaughter, Srey Penh. It is with pleasure that we accepted.
Here am I, on the road to Takeo.
Arriving there, I met Chanthy, a former resident of the center, who become a French teacher now. She’ll help me for translation.
These few days in Takeo are occasion to met Srey Penh and her friends from the center, to participate to an english course with her class, as well as going to visit her mother in a small village, 20km far from Takeo.
Well, a short stay rich in sharing and strong emotions, in total immersion with Cambodians
Back on the road, for the next days, I planed south of Cambodia:
Kept, a small nice city on the seaside, full of tourists and hammocks along the road. However out of town, I found an abandoned field overlooking the sea, perfect for me !
Kampott, city famous for its pepper (considered like one of the best in the world) it’s occasion for me to discover a bit more about pepper culture, and I realised that we met fields of it in Vietnam, without knowing what it was. I also discovered that from the same seed, we can make all peppers. Green (Picked in early maturity), black (picked in early maturity, then dried under the sun), red (mature harvested) or white (red pepper, soaked in water for several days, washed and dried) …
I planed to continue through Sihanoukville, famous for its nice beaches, and it’s turquoise water, but the cyclists I met are unanimous, the city is overgrown by tourism, to flee … So I continue my road to Koh Kong. From here, let’s go for 200 km of dirt track in mountains. It’s probably one of the most difficult track I cycled up to there, with gradient over 14% (So I discovered that over 13% my bike is rocking back… Anyway, 14% on track, it’s time to push my bike). For the rest it’s 3 wonderful days, alone in the middle of the Cardamome Mountains. I just cross a small village, along a lac, but I’ve been hosted here wonderfully, with a house only for me, to put my tent, and dinner offered by my one day host family. Next days, it’s the same, red track, blue sky and wonderful green vegetation. For me it’s remains the most beatiful place in Cambodia.
I had planned to go visiting Angkor temples, but two german cyclists informed me that it was possible to make myanmar visa in Phnom Penh for only 30$ in three days. So if I can avoid to go in Bangkok only for that… I change my plans and get back to Phnom Penh. I’ll see temples later.
Here I’m back to Raphael and Claudi’s place. While my visa application is running, I suddenly decided to get back in France, just to spend the Christmas and New Year with family and friends… Not time to think about it, I take the first flight back. I get my passport at the Burmese embassy and I go to the airport.
41 hours later (including 17 of stopover in Singapore and 6h in Jeddah), here I am, in Paris. 🙂
Petit retour sur mes allers/retours au Cambodge…
Arrivant du Vietnam, pas vraiment le choix, il faut passer par Phnom Penn, la capitale. Toujours aussi friand des grandes villes, j’ai trouvé un hébergement chez Raphael et Claudi, deux cyclo allemands qui travaillent pour un ONG à Phnom Penh, ils habitent dans un petit village juste de l’autre coté du Mékong, l’endroit parfait pour éviter les foules de la ville tout en profitant d’une vue imprenable sur le fleuve, juste en contrebas de leur jardin. Passage rapide cependant, je repars dès le lendemain, direction Takéo, une centaine de kilomètres au sud…
Petit retour en Arrière. En Mai 2015, alors qu’elle était encore en France, Marion a rencontré sur sa route, Gilles, un cycliste Français. Gilles parraine une petite Cambodgienne dans un centre d’enfants (orphelins et familles en difficultés) au Cambodge. Apprenant que nous arriverions au Cambodge aux alentours de Noël, Gilles nous a demandé si nous accepterions de passer déposer un petit cadeau à sa filleule, Srey Penh. C’est avec plaisir que nous avons accepté.
Me voila donc parti pour Takéo.
En arrivant la bas, je rencontre Chanthy, une ancienne pensionnaire du centre, devenue professeur de français. Elle m’aidera dans la traduction.
Ce petit séjour a Takéo est l’occasion de rencontrer Srey Penh et ses amies du centre, de participer a un cours d’anglais (comparaison de la France et du Cambodge), ainsi que d’aller rendre visite à la mère de Sery Penh, qui vit dans un petit village à une vingtaine de kilomètre de Takéo.
Bref, un séjour riche en partage et fort en émotions, en immersions totale avec les Cambodgiens…
Retour sur la route. Au programme des prochains jours, la cote sud du Cambodge :
Kept, petite ville sympathique en bord de mer, remplie de touristes et de hamacs en bords de route… pas trop mon truc en fait. Cela étant en sortie de ville, j’ai trouvé un champ abandonné donnant sur la mer, parfait.
Kampott, ville réputée pour son poivre (considéré comme l’un des meilleurs au monde), c’est l’occasion de découvrir un peu la culture du poivre, et de me rendre compte que nous en avons croisé des champs entiers au Vietnamn, sans savoir de quoi il s’agissait. J’ai aussi découvert qu’à partir d’une même graine, on peut produire tous les poivres, qu’il soit vert (cueilli en début de maturité), noir (cueilli en début de maturité, puis séché au soleil), rouge (récolté mur), ou blanc (poivre rouge, trempé dans l’eau plusieurs jours, lavé et séché)…
J’avais prévu de continuer et de passer par Sihanoukville, réputé pour ses belles plages et son eau turquoise, mais les cyclistes que j’ai rencontrés sont unanimes, c’est une ville envahie par le tourisme, à fuire… Du coup, je poursuis ma route vers Koh Kong. D’ici une piste part vers le nord, c’est parti pour 200km de piste dans les montagnes. C’est surement une des pistes les plus difficiles que j’ai faite jusque la, avec des dénivelés allant jusqu’à 14% (j’ai donc découvert qu’au delà de 13%, mon vélo commence à basculer en arrière… Bon de toute façon, 14% sur de la piste, il est temps de mettre pied à terre et de pousser). Pour le reste c’est 3 jours magnifiques, seul au milieu des Montagnes de Cardamome. Je n’ai croisé qu’un tout petit village, collé à un lac, mais j’y ai été superbement accueilli, avec une maison juste pour moi, pour poser ma tente pour la nuit, et le repas offert avec ma famille d’accueil d’un soir. Les jours suivants, c’est reparti pour de la piste rouge, un ciel bleu et une végétation luxuriante… Pour moi, ça reste le plus bel endroit au Cambodge.
J’avais prévu de remonter ensuite vers les temples d’Angkor, mais deux cyclistes Allemandes m’ont informé qu’il était possible de faire son Visa pour la Birmanie a Phnom Penh en 3 jours pour seulement 30$, alors si ça peut m’éviter de passer a Bangkok juste pour ça… Changement de cap je retourne à Phnom Penh et j’irai voir les temples plus tard.
Me voila de retour chez Raphaël. Alors que ma demande de visa est en cours, je décide soudainement de rentrer en France, une envie de passer les fêtes de fin d’année avec famille et amis… ni, une ni deux, je prends le premier vol pour rentrer. Je passe récupérer mon passeport à l’ambassade de Birmanie et je file à l’aéroport.
41h plus tard (dont 17h d’escale à Singapore et 6h à Djeddah), me voila à Paris. 🙂
zig et zag—charmant programme et des fêtes familiales appréciées–et de très belles photos!!merci–ANTOINE–que j’ai rencontré –par un hasard favorable pour de beaux voyages dont j’ai rêvé de faire!!