Japan – China, the big gap / Japon – Chine, le grand écart

There is two month that I arrive in China, today I just start writing this paper, and I wonder, What have I seen, what I liked ? What I’ll keep in memory ?
So difficult to answer these questions, I remains a bit confused about China.

China has been a cultural choc, maybe more difficult because we arrive there from Japan. Few month ago I was still thinking those two country so similar!
True, they both have slanting eyes, but to be honest there is nothing more!

On one hand in Japan, shop’s welcome might look a bit excessive: two hello, six thank you and three goodbye, on the other hand in China you can forget “hello”, “goodbye” and any smile!

Japan was beatiful for its green countryside, and its rivers, in China, we are lucky cause they have a lots of rivers more or less everywhere, but there is no way I go to swim on it, streams are so polluted. One time, I’ve seen a dead piglet floating on it while I was washing… Even if I have to admit, after a day cycling on 40°c, if we found a river with a bit less plastic and rusty cans, we are going there…

About drinking water, in Japan you just have to open a street tap, to refill your bottles, in China, most of groundwater are polluted (more than 60% are, some with arsenic), so even the tap water is not recommended for drinking. Fortunately we found “Sinopec” and “uSmile” two gas station a bit everywhere in the country, they became our best friends. We stopped there at least two times a day to empty a bit their drinking water stock (or from gallon or boiled water), but it was also a good opportunity to have a break out of sun and eat a bit.

About roads, its the same, in Japan, I could imagine to eat on the floor, in China, I don’t cycle anymore without my glasses, not for the sun, but because there is too much dust. I don’t look anymore sides of road, it’s full of rubbish 🙁 Chinese don’t care at all about their nature, and a piece of grass will become a trash, more than a garden).
Moreover, we can note that they have an excellent primary road network.

On road, Japanese are very careful, they don’t overtake me if they don’t have two meters between me and their car, in China, they are honking 300 meters before, and to stay alive it’s better to move.
Here it’s a free interpretation of traffic laws, It’s the law of the strongest: trucks > vans > motorbike > scooters > bicycle > pedestrian… So, yes, we are quite nothing compare to motorized (and polluters) vehicles, but we still keep a bit of authority over pedestrians :). Here horn means everything “hello”, “warning”, “get out”, and sometime nothing, they looks liking to use it… but when we cross over 800 trucks a day (and more than 1500 cars, honking too) you finish your days with an aspirin.

The last difficult thing in China, is politeness, Chinese spend their time to take picture of us, from their car, motorbike, or on sidewalk. Once, it could be ok, but in reality, it’s more fifteen times a day, and of course, not even a “hello”, “thank you” or a smile (Chinese remains true to himself), just a car window opening, a camera out, and a car gone.
And even when we take time to explain them that we don’t want they take us a picture, they say they understand and put away their camera, but as soon you turn back they take it out, take a picture and go…

So, it’s a bit difficult to stay positive in this Chinese world.

Fortunately, there are some nice places, Yes, we found two, on over 25000 kilometers.

Huang Shan (also known as “Yellow Mountains”), is a great natural park, classified on UNESCO world heritage list (since 1990), so I have to translate: Entrance 35€ + bus (5€) + cable car (15€ each) + expensive gift shops and water overpriced! So we paid the entrance, then we walked.
Lost among hundreds of Chinese tourist, hard to find a track, but the good thing is the Chinese is not very patient (he walk, take a picture, and move to the next crowded picture sight). Whereas waiting few minutes and the veil of fog where mounts are hiding, slowly get out, and leave a magic place appears. The pictures speak for themselves.

1200 km far away, we arrive in Yangshuo, small village lost between hundreds of karst mountains, Here we find Joana and Christophe, friends of Chloé, Marion’s sister. We join them in their guesthouse where we met Mathieu and Colline (two french backpackers, here for volunteering) and Pauline and Akio, two others backpackers. Very nice atmosphere, drinks, walks, and climbing during these days. All are going to South East Asie, so maybe our wheels will cross their backpack again.
Meanwhile, we had a good week there, just time to receive our Vietnamese visa, So just 800 km to get out of China.

I know that this paper is not very positive about China, but the country is so huge, that we had to make choices, why not coming back and going to Sichuan and Yunnan, two nice regions that many backpackers recommend us, but for us it was 2000 km more this time, so, maybe next.

 fr Version française

Japon, Chine, le grand écart

Voilà deux mois que je suis en Chine, et aujourd’hui où je commence à écrire cet article je me demande, qu’ai-je vu, qu’ai-je aimé ici, que vais-je retenir de la Chine ?
Bien difficile de répondre à ces questions, je reste partagé sur ce pays.

La Chine aura surtout été un choc culturel, accentué par le fait que nous arrivions du Japon. Moi qui pensais ces deux pays identiques !
C’est vrai qu’ils ont tous les yeux bridés, mais à vrai dire, ça s’arrête là !

Autant au Japon, l’accueil des commerçants semble un peu excessif : deux bonjours, six mercis et trois au revoir. À côté de cela, en Chine, « Bonjour », « au revoir », et le sourire, on oublie !

Le japon était bien agréable par sa verdure et ses cours d’eau, en chine, par chance, il y a des rivières un peu partout dans le pays, mais hors de question de s’y baigner, les cours d’eau sont extrêmement pollués, pour avoir vu un porcelet mort flotter alors que je me lavais, je ne pense pas exagérer. Même s’il faut bien l’avouer, après une journée sous 40 °C, quand on trouve une rivière avec un peu moins de sacs plastiques et de canettes, on y va quand même…

Côté eau potable, au Japon, il suffit d’ouvrir un robinet dans la rue, pour refaire le plein de nos bouteilles, en Chine la plupart des nappes phréatiques sont polluées, alors même l’eau du robinet n’est pas potable. Par chance il y a des stations d’essence « Sinopec » et « uSmile » un peu partout, ils sont devenus nos grands amis, alors on s’y arrête et on leur vide un peu leur stock d’eau potable (de l’eau bouillie ou des bonbonnes de 25 litres). Du coup il faut compter 2 arrêts par jour. mais c’est aussi l’occasion de grignoter un peu et de se laver (enfin, de se rincer)

Côté propreté des routes, c’est pareil, on aurait pu manger sur la route au Japon, en Chine je ne roule plus sans mes lunettes, non pas pour le soleil, juste pour la poussière. Les bords de route, je ne regarde plus, c’est jonché de détritus 🙁 Les Chinois ne sont pas regardants envers leur nature, tout coin d’herbe est plus propice à devenir une poubelle qu’un jardin).
Notons cependant que la chine est dotée d’un excellent réseau routier.

Sur la route, les Japonais ne doublent pas tant qu’ils n’ont pasdeux mètres entre leur voiture et moi, en Chine, ils klaxonnent 300 m avant, et tu as plutôt intérêt a te pousser.
Ici, l’interprétation du Code de la route est plutôt libre, c’est la loi du plus fort : camion > camionnette > voiture > moto > scooter > vélo > piéton… oui, on est bien peu vis a vis d  véhicules pollueurs et motorisés (mais on a encore un peu d’autorité vis a vis des piétons). D’ailleurs, les klaxons servent un peu à tout ici : « attention j’arrive », « bonjour », « poussez-vous », et de temps en temps juste pour le plaisir… et quand on croise 800 camions par jour (et plus de 1500 voitures, qui klaxonnent aussi) la journée se finit avec un bon doliprane.

La dernière chose difficile en Chine c’est la politesse, les Chinois passent leur temps à nous prendre en photo, depuis leur voiture, leur moto, ou depuis le bord de la route. Une fois de temps en temps ça passerait, mais là on arrive à une quinzaine de fois par jour, et bien sûr pas un bonjour, pas un sourire, pas un merci (le chinois reste fidèle à lui même), juste une vitre qui s’entrouvre, un appareil qui sort et une voiture qui s’enfuit.
Et quand bien même on prend le temps de s’arrêter pour leur expliquer qu’on ne veut pas être pris en photo, ils nous font signe qu’ils comprennent, rangent leur appareil, et sitôt le dos tourné, ils le ressortent, prennent leur photo et s’enfuient…

Du coup avec tout ça, difficile d’avoir un avis positif sur chine.

Heureusement, il y a des coins sympa, si si, sur 2500 km on en a trouvé deux.

Huangshan, aussi connu sous le nom des « montagnes jaunes », est un super parc naturel, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO (depuis 1990), alors la, il faut traduire : entrée 35 € + Bus (5 €) + télécabines (15 € chacune) + boutiques de souvenirs bien chers et bouteilles d’eau hors de prix !. Alors on a bien payé l’entrée, pour le reste on a marché.
Perdu parmi les centaines de touristes chinois, difficile de se frayer un chemin, mais l’avantage c’est que le chinois n’est pas patient (il avance prend sa photo et avance sur le prochain « point photo »), alors, en attendant quelques minutes, le voile de brume dans lequel se cachent les monts se lève, laissant apparaitre un spectacle magique… Les photos parlent d’elles même.

1200 km plus loin, nous voilà arrivés à Yangshuo, petit village perdu au milieu de centaines de monts karstiques, ici on retrouve un peu par hasard Johanna et Christophe, des amis de Chloé, la sœur de Marion, nous les retrouvons dans leur auberge, où nous rencontrons aussi Mathieu et Coline (deux Français qui se sont posés quelques semaines ici pour travailler) et Pauline et Akio deux autres backpackers. Bonne ambiance, balades et sortie escalade au programme. Toute cette petite troupe se dirige vers l’Asie du Sud-Est alors peut-être nos roues et leurs sacs à dos se recroiseront.
En attendant, nous avons passé une super petite semaine le temps que nos visas pour le Vietnam arrivent. Et voilà, encore 800 km et on quitte le territoire.

Bon je suis conscient que l’article ne donne pas vraiment envie de venir en Chine, mais le pays étant tellement grand qu’on a du faire des choix, pourquoi ne pas revenir pour aller voir le Sichuan et le Yunnan, deux régions qui au dirs des voyageurs que nous avons croisés, valent vraiment le coup, mais pour nous c’était encore 2000 km en plus alors ça sera pour une autre fois.

3 réflexions sur « Japan – China, the big gap / Japon – Chine, le grand écart »

  1. BRAVO—-pour cette découverte!!et les photos et rencontres!!j’ai des amis qui sont revenus —DECUS–de la chine!!bon vent pour le wietnam!! et toujours plein de surprises!!!j’aime!!!!!!!

  2. Bravo à vous deux pour vos 2500 km au milieu
    de cette jungle de mastodontes à quatre roues.
    Vous avez du vivre des tribulations autoroutières
    non pas d’un chinois mais de deux français en Chine…
    Maintenant le viet-nam et son lot de surprises
    Peuple impatient mais qui a un vrai sens de l’accueil
    Bonne route

  3. QUE de routes et chemins parcourus cette année—déjà 2015 s’achève et le père noêl est en ROUTE aussi!!j’ai lu les aventures d’un jeune mathieu et de son vélo EOLE!!il avait du être rapatrié–pour cause de santé!!je pense que tu vas aller en australie??—-ici–nous avons été —très très attristés par les attentats et cette fin d’année est « pensive »!!et un peu « écartelée »–alors que je pense à ces noêl où nous étions tous ensemble à la neige–avec de bons délires!! et des jeux collectifs
    joyeux!! bon vent à toi!!je « déguste »tes « aventures »–avec des souvenirs-délires de parcours cyclos -camping–dans quelques coins de notre belle FRANCE!!frse

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